Faisant partie de la liste consensuelle du candidat Noureddine Taboubi, Mme Naïma Hammami est candidate aux élections du Bureau exécutif national de l’UGTT. Elle revient sur son expérience de syndicaliste et expose les raisons pour lesquelles elle a présenté sa candidature.
Son expérience syndicale ne date pas d’hier : elle a occupé le poste de secrétaire générale du syndicat de base de l’enseignement secondaire dans un lycée d’El Ouardia dans les années 80, avant de devenir secrétaire générale adjointe du syndicat général de l’enseignement secondaire en 1990.
En outre, elle a assumé plusieurs responsabilités syndicales : membre de la commission ouvrière au sein de l’UGTT, membre de la commission de la femme arabe qui relèvent de l’Organisation arabe du travail. De même, elle a déposé sa candidature au bureau exécutif national de l’UGTT en 2002, 2006 et 2011.
Notre interlocutrice considère que la mentalité masculine a changé grâce aux luttes de plusieurs générations de féministes. Selon elle, l’objectif de sa candidature est de favoriser les acquis de la femme et ses droits. Concernant le résultat du vote, elle s’est montrée optimiste quant à l’élection d’une femme au sein du Bureau exécutif national.
Somme toute, le nombre des femmes dans les structures de l’UGTT a enregistré une nette amélioration même si ce n’est pas encore la parité escomptée. Avant le congrès de Tabarka, trois femmes uniquement figuraient dans les bureaux exécutifs régionaux et après le congrès, leur nombre a atteint 12 femmes. En définitive, le nombre des femmes actives dans les fédérations et les syndicats de base était de l’ordre de 16 avant le congrès de Tabarka, à présent il atteint 40.