La Tunisie a, certes, retrouvé ses marques. Comme elle est sur une belle lancée avec deux victoires, sur l’Algérie (2-1) et sur le Zimbabwe (4-2). Il faudra cependant se méfier comme de la peste d’une équipe burkinabè aguerrie qui est à sa cinquième participation consécutive aux phases finales de la CAN. Avec un effectif expérimenté.
Les choses sérieuses commencent pour la team Tunisie avec cette rencontre des quarts de finale de la CAN (Coupe d’Afrique des Nations), le 28 janvier 2017, à 17 heures, face à une équipe burkinabè qui est arrivée première de son groupe (le Groupe A). Et qui n’a perdu aucune rencontre dans la phase des poules : 1-1 face au Cameroun, 1-1 face au Gabon et 2-0 face à la Guinée-Bissau.
Les Etalons, surnom des joueurs du Burkina Faso, auront de ce fait une raison supplémentaire pour défendre leur chance. Forts en effet de scores bien respectables dans une compétition qui a vu bien des surprises : la sortie et du Gabon, le pays organisateur, et de la Côte d’Ivoire, le détenteur du titre africain.
D’autant plus qu’ils comptent des joueurs bien talentueux qui opèrent pour l’essentiel dans des championnats européens. En France (Germain Sanou à l’AS Beauvais, Steeve Yago au FC Toulouse et Adama Guira au RC Lens), mais aussi en Espagne (Bakary Koné au Malaga CF) et en Hollande (Bertrand Traoré à l’Ajax Amsterdam).
L’air d’une revanche
Confiants peut-être aussi du fait que leur entraîneur, le portugais Paolo Duarte, connaît bien le football tunisien et ses joueurs. N’a-t-il pas servi au Club Sportif Sfaxien? Un des clubs de l’élite tunisienne qui oblige son entraîneur à connaître toutes les arcanes d’un championnat dans lequel le club de la capitale du Sud a toujours joué les premiers rôles.
Sans doute aussi parce que les Etalons pensent avoir un ascendant sur une équipe tunisienne qu’ils ont battu par deux fois (en 1998 et en 2013). Cette dernière fois les joueurs burkinabè ont vaincu l’équipe tunisienne à Radès même (2-1).
La rencontre de ce samedi 28 janvier 2017 aura, de ce fait, et sans doute, l’air d’une revanche. Les Etalons ont eu, en 1998, devant leur public, une victoire au forceps, et bien au hasard grâce à la loterie des tirs au but au cours des quarts de finale (8-7).
Dépasser les quarts de finale
La victoire tunisienne face aux Etalons permettra du reste de conjurer le sort. Depuis l’édition de la CAN de 2006, l’équipe nationale de Tunisie n’a jamais dépassé les quarts de finale. Quelquefois en raison du comportement on ne peut plus condamnable des arbitres.
Tous les supporters se souviendront de l’édition de 2015. Lorsque l’arbitre mauricien Seechurn Rajindraparsard, en fin de carrière, a accordé un penalty imaginaire à l’équipe du pays organisateur, la Guinée équatoriale. L’intéressé a été suspendu par une CAF (Confédération Africaine de Football) jugée on ne peut plus tolérante.
Certes, le Burkina Faso sera privé de deux de ses feux follets (Jonathon Zongo et Jonathon Pitroipa, blessés). Certes, la Tunisie a retrouvé ses marques. Comme elle est sur une belle lancée avec deux victoires, sur l’Algérie (2-0) et sur le Zimbabwe (4-2).
Se méfier d’une équipe aguerrie
Certes aussi, et nous l’avons décrit auparavant, l’équipe nationale de Tunisie applique le proverbe «l’appétit vient en mangeant» : elle se revigore au fur et à mesure que les tournois avancent. On l’a vu en 1994, lorsque partie de rien, elle est arrivée en finale, face à une Afrique du Sud triomphante qui n’aurait pas perdu de toute façon.
Mais, il faudra se méfier d’une équipe burkinabè aguerrie qui est à sa cinquième participation consécutive aux phases finales de la CAN. Avec un effectif expérimenté.
De toute façon les Balbouli, Mesakni, Sassi, Ben Amor et autres Khenissi, Abdenour et Maaloul savent qu’ils n’ont désormais que 90 minutes pour espérer aller plus loin dans la compétition.
Bonne chance.
Salut! Il faut corriger, la Tunisie sur l’Algérie (2-1)! Merci
Merci.