L’Union des médecins spécialistes de libre pratique tiendra une assemblée générale extraordinaire, demain 5 février, aux Berges du lac.
L’ordre du jour de l’Assemblée extraordinaire traitera de plusieurs sujets : la fiscalité des médecins à la lumière de la loi de finances 2017, la stigmatisation des médecins, la mise sous tutelle du corps médical, la TVA sur la maladie et les sanctions pénales à l’encontre des médecins qui se rendent coupables de fautes ayant entraîné des dommages irréversibles aux patients.
En effet, les sujets traités ne sont pas nouveaux et ont été évoqués à plusieurs reprises par les organismes représentant la profession. Mais il semble que leurs appels sont tombés dans l’oreille d’un sourd. Malgré des années de négociations entre le ministère des Finances et les représentants des médecins, à voir l’ordre du jour de l’AGE, il est clair que les mêmes sujets de discorde sont remis sur le tapis parce qu’ils n’ont jamais été résolus.
Ainsi, le patient demeure la seule victime de cet interminable bras de fer entre le ministère des Finances et les représentants des médecins, notamment au niveau de l’accès aux soins. Conséquence logique de ce malaise sans fin, la fuite des compétences médicales tunisiennes à la recherche de nouvelles perspectives sous d’autres cieux plus cléments.