Trois mesures seront mises en place pour lutter contre la hausse des prix par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydriques et de la Pêche.
La première mesure consiste à renforcer le contrôle sur les circuits de distribution parallèles et du commerce informel, et ce, en coopération avec le ministère de l’Intérieur et le ministère de l’Industrie et du Commerce.
En deuxième lieu, une commission sera formée en vue de fixer les prix des fruits et légumes en prenant en considération toute la chaîne à partir du producteur jusqu’au consommateur. D’après le ministère, cela se fera à travers la détermination du coût de production, du coût du transport, et toutes les marges bénéficiaires.
La troisième étape consiste à entamer une campagne médiatique afin de sensibiliser les consommateurs et les informer des décisions prises.
Il est à noter que les prix des légumes ont connu une hausse considérable dernièrement, notamment le prix du poivron, qui a atteint 4 dinars le kilogramme. Les connaisseurs pointent du doigt les intermédiaires et les circuits parallèles et affirment qu’il ne s’agit pas de pénurie mais plutôt de spéculation.
Plusieurs organismes nationaux ont appelé à la révision des prix et à la mise en place d’une stratégie globale pour une meilleure régulation du marché : l’UGTT, l’UTAP et l’ODC y étaient les premiers à dénoncer la hausse des prix. Notons aussi que 60% des produits se vendent hors des circuits de distribution officiels, d’où les risques de pénurie.