La Commission des finances relevant de l’ARP a consacré aujourd’hui une séance d’audition des ministres des Finances et de l’Equipement quant à la non-conformité du décret n°161 à l’article 61 de la Loi des Finances 2017.
Cet article prévoit la mise en place d’une ligne de crédit de 200 millions de dinars pour le financement du premier logement destinée à la classe moyenne.
Le président de la Commission des finances et député du Front populaire Monji Rahoui a précisé que le décret n°161 comporte des dispositions qui n’ont été ni approuvées ni discutées par les membres de ladite commission.
En réponse aux interrogations de M. Rahoui, le ministre de l’Equipment et de l’Aménagement du territoire a tenu à préciser que le programme du premier logement présente 10 000 logements dont plus de 7304 sont déjà bâtis.
« Puisque ces logements n’ont pas été vendus, on a proposé de mettre à disposition des prêts pour l’autofinancement. On a aussi choisi de passer par les promoteurs immobiliers parce qu’ils représentent un secteur organisé », a-t-il ajouté.
Le ministre a, par ailleurs, relevé qu’afin de respecter la transparence et de combattre la construction non-organisée, on a choisi les promoteurs immobiliers pour faire barrage aux effets spéculatifs. « 80% des maisons en Tunisie ne sont pas peintes. L’achat de vielles maisons ne crée pas la richesse. On aimerait lancer la construction et relancer l’économie tunisienne », a-t-il souligné.
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