Les transports en commun sont la croix et la bannière pour la plupart des citoyens et sont également le baromètre du degré de développement d’un pays . D’où l’importance de mettre en oeuvre une solution viable à ce sempiternel casse-tête. C’est pourquoi, l’actuel gouvernement en a fait sa priorité, promettant de relever cet incontournable défi.
Pour se rendre à son travail, se déplacer d’un endroit à un autre ou aller à l’école, c’est le parcours du combattant quotidien du citoyen tunisien. Un ras-le-bol général fuse tous les jours de toutes parts mais la solution-miracle n’est pas encore visible à l’horizon. Que compte faire le gouvernement ?
Rencontré à l’ARP, Anis Ghedira, ministre du Transport, a fait savoir qu’un plan quinquennal 2016-2020 a été mis en place qui révolutionnera le paysage urbain et interurbain des transports publics. Il explique: « Nous adoptons une nouvelle stratégie du transport, qui sera en partie la priorité du gouvernement, notamment avec les grands projets programmés durant cette période ».
Le premier projet comprend le réseau ferré rapide (le RFR). Il s’agit d’un projet programmé depuis 2008, mais sa mise en fonction est programmée pour octobre 2018 entre Tunis- Gobâa pour commencer. Et d’ajouter: ce premier tronçon va permettre le transport de 600 000 passagers par jour ».
Quant au deuxième projet, c’ est la mise à niveau de la place de Barcelone avec un budget 157 millions de dinars qui devrait démarrer bientôt”, a-t-il dit, sans préciser de date.
Tout comme il explique que le 3 ème projet du plan quinquennal comprend le projet du métro léger de Sfax, dont le coût s’élève à 600 millions de dinars. En conclusion, il a déclaré que de tels projets vont assurément faciliter le quotidien des Tunisiens mais le gouvernement ne compte pas s’arrêter en si bon chemin jusqu’à offrir aux usagers un transport digne d’un pays comme la Tunisie qui vise à atteindre le niveau des pays développés.