Le séminaire annuel de contrôle et d’inspection du Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) s’est déroulé sur deux jours, les 21 et 22 février 2017, sous le thème: « Le gestionnaire public : entre les exigences de l’initiative et les appréhensions de la faute commise dans la gestion ».
Le séminaire s’est déroulé en présence de membres de gouvernement, de personnalités nationales, d’experts étrangers, de représentants des instances nationales indépendantes et de tous les organismes de contrôle et d’inspection.
Ce rassemblement qui a été précédé d’une préparation de plus de deux mois, a permis de débattre de sujets en rapport avec le contrôle et son rôle dans la diffusion des règles de gouvernance et de prévention de la corruption, ainsi que des problématiques que rencontrent les gestionnaires publics, lors de l’exercice de leurs fonctions, face au recul constaté dans la prise de décisions, afin d’éviter les erreurs de gestion.
Au cours des débats et des interventions ayant eu lieu et permis de présenter le Guide du gestionnaire public, différentes recommandations importantes ont été émises par les participants et les experts, notamment concernant la révision du cadre juridique et des décrets d’application.
Le président du Haut comité, M. Kamel Ayadi, a indiqué, au cours d’un point de presse, que l’approche préventive et d’orientation doit prévaloir, surtout que c’est l’élément principal pour éviter toute dérive.
Cette approche doit reposer sur deux axes dont le premier est la consolidation des compétences et des connaissances des gestionnaires et c’est là la finalité du guide du gestionnaire public, alors que le second incite à créer un climat de confiance qui est un élément fondamental pour le travail du gestionnaire.
M. Kamel Ayadi a ajouté, dans ce sens, que le Comité a trouvé toute la volonté de réactivité de la part du gouvernement et qu’il est invité, le 13 mars 2017, par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) pour présenter la vision du HCCAF sur le rôle des structures de contrôle et sur la possibilité de collaboration entre le pouvoir législatif et les autres structures de contrôle, ainsi que les recommandations de ce séminaire, les réformes législatives nécessaires, en particulier concernant les statuts de la Cour des comptes.