Le marché africain est un atout considérable, un grand potentiel à exploiter. Entre enthousiasme et attentes, il semble que le programme Africorrbankinq de la Banque Africaine d’Import-Export vise le marché Tunisien. C’est ce que révèle Samia Rejeb, directrice-adjointe à la direction générale du financement et des paiements extérieurs de la Banque centrale. Encourager le marché de l’investissement sur le continent africain, tel est l’objectif des débats organisés par les représentants des différentes banques sous l’égide de la Banque centrale.
Elle précise: « Le marché africain est très prometteur. Aujourd’hui, il faut saisir ces opportunités qui s’offrent à nous. Les représentants de la Banque Africaine sont très ouverts, ils offrent une multitude de mécanismes de financement. Prenant l’exemple des services qu’ils proposent, dont des lignes de crédit avantageuses, en soutien au développement et à la croissance dans différents secteurs, comme celui de l’agriculture, le tourisme, le financement direct etc..”.
Et de poursuivre: « Nous avons même des entreprises tunisiennes qui veulent investir dans les pays subsahariens, l’Afrique anglophone et francophone. Evidemment, comme dans toute nouvelle aventure il y a des risques à courir. Idem pour les banques tunisiennes qui sont restées en vase clos. Il va falloir adopter une nouvelle approche, plus ouverte sur l’extérieur si on veut investir le marché africain ».
Par ailleurs, Kamel Amr, Executive vice-President Business Developpement & Corporate banking, a fait savoir que la coopération avec la Tunisie date de fort longtemps, elle figurait parmi les pays fondateurs et investisseurs de cette Banque. Il précise: « Notre présence aujourd’hui est d’identifier les grands projets afférents à l’infrastructure qui peuvent être réalisés ».
Evoquant le coût des projets, il a répondu: « La somme varie entre 500 millions de dollars et 1.5 milliard de dollars. Il va falloir repenser à une nouvelle stratégie pour investir sur le marché tunisien, même si la collaboration entre les deux demeure faible, elle s’élève à 8% ».
Le marché africain ne s’est développé que depuis quelques années, cependant il offre déjà de nombreuses opportunités de faire des affaires.