Le Conseil des ministres s’est réuni dans la journée du vendredi 24 février, durant laquelle il a été décidé plusieurs mesures parmi lesquelles la révision de la circulaire n°4 relative à l’organisation de l’action des cellules de communication relevant des ministères, des institutions et des établissements publics.
Dans une déclaration autour d’un point de presse à l’issue du Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement d’Union nationale, Iyed Dahmani, a déclaré: « Les dispositions de la circulaire ont été arrêtées en 2014. Il est prévu qu’elle soit révisée pour être en conformité avec la vision du gouvernement qui appuie la liberté de la presse et le droit d’accès à l’information », tout en poursuivant que des réunions seront programmées avec les structures professionnelles pour revoir en totalité la circulaire.
Tout comme il a souligné que parmi les décisions qui ont été prises : la ratification du projet de loi relatif au comité de la bonne gouvernance et celui de la lutte contre la corruption. Il s’agira d’un appui de l’Etat en faveur de la classe moyenne désireuse de se lancer dans l’acquisition du premier logement. « Nous voulons les aider à travers l’encadrement tout en leur facilitant les procédures”. Cela entre dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’accord de Carthage ».
Par ailleurs, évoquant le volet de la lutte contre la corruption, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, a fait savoir qu’un grand nombre de responsables ayant occupé des postes au sein de l’Etat ont des biens dont l’origine n’a pas été déclarée. Il précise: « Cette instance sera habilitée à poursuivre ces personnes après avoir quitté leur fonction ».
Il a également ajouté que les différentes structures de l’Etat n’ont pas à ce jour lutté efficacement contre la corruption. De son côté, il a mis l’accent sur l’importance d’accorder plus de pouvoir aux membres de l’Instance pour mieux lutter contre la corruption, nous devrons mettre en place une situation exceptionnelle. Prenant l’exemple de l’Italie qui a mis des années pour neutraliser l’hydre mafieuse, »Ce sera la même chose pour la Tunisie dans sa lutte contre la corruption », a-t-il conclu.