Le secteur du textile ne connaît pas ses jours de gloire, bien au contraire tous les indicateurs sont au rouge vif et la régression est devenue la règle malheureusement. Zoom sur un secteur en souffrance.
Malgré le ton rassurant de Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l’UTICA, chargé des affaires sociales concernant la crise de la fédération du textile, il semble que la situation s’est compliquée. S’exprimant récemment sur les ondes radiophoniques, il a rejeté l’accord sur les augmentations salariale,s signé entre la centrale syndicale et l’UTICA. D’après lui, la fédération n’a pas être consultée lors des négociations. La masse salariales des entreprises textile va atteindre 12,6% et ce à partir du mois de mai 2017. Pour lui, les entreprises ne pourront pas supporter une telle augmentation qui se traduira par la destruction de 100.000 emplois.
Depuis 2011 jusqu’au début 2016, 300 entreprises opérant dans le secteur ont fermé leurs portes engendrant la perte de 40 mille postes d’emploi avec une régression du chiffre d’affaires local à l’export de 30%.
De son côté, Zied Ladhari a fait savoir qu’une batterie de mesures a été préparé au profit du secteur et qu’elle sera soumise au Conseil des ministres prochainement afin de venir en aide au secteur. A noter que le secteur en question était la fierté de l’industrie tunisienne mais après le 14 janvier le vent a tourné.