Depuis la découverte du VIH , des efforts considérables ont été notés en matière de lutte contre le SIDA. Par des politiques de prévention adéquates et des traitements de plus en plus efficaces, la maladie recule dans certains pays, et les patients gagnent en termes de qualité de vie.
Cependant, malgré les avancées en matière de recherche et l’amélioration des traitements, il n’est toujours pas possible de se débarrasser définitivement du virus. En effet, les traitements actuels permettent de faire reculer les virus jusqu’à un seuil ou il n’est pas détecté, mais le virus reste en réalité à l’état latent dans certaines cellules qui constituent un réservoir du virus.
Compte tenu du fait que le virus soit en état de latence (donc inactif), et comme il n’est pas aisé de le détecter, les scientifiques doivent recourir à des techniques particulières afin de reconnaitre les cellules porteuses du virus « endormi ».
Des scientifiques de l’Institut de génétique humaine (CNRS/Université de Montpellier), se sont interrogés sur la manière de détecter les éléments spécifiques aux cellules en question , qu’ils ne trouveraient pas dans les cellules non porteuses du virus latent.
Parmi ces éléments particuliers, une protéine nommée CD32a a été retrouvée à la surface de ces cellules particulières. Par ailleurs, les scientifiques ont découvert que dans les cellules qui font l’objet d’une infection productive par le virus HIV, cette protéine n’était pas retrouvée, ainsi cela suggère que la condition pour que l’on puisse trouver cette protéine à la surface des cellules, est que le virus soit à l’état latent.
Maintenait qu’il est possible de détecter les cellules porteuses de virus du VIH à l’état latent, il est dorénavant possible d’espérer pouvoir se débarrasser des réservoirs du virus, autrement dit définitivement de la maladie. Un autre volet du traitement est à découvrir, car il reste à savoir comment détruire les cellules porteuses du virus latent, sans détruire les autres cellules saines.