Malgré leur allure fort sympathique, les sodas sont loin d’être les meilleurs alliés de notre santé. Impliqués dans la survenue de l’obésité et d’un nombre de problèmes de santé (diabète , troubles rénaux, asthme, pathologies bucco-dentaires) les sodas sont pourtant consommés de plus en plus dans le monde , à l’exception des pays qui se sont engagés sérieusement contre ce fléau comme les Etats Unis.
Parmi les méfaits des sodas, le principal que l’on évoque est l’obésité. Seulement cela ne s’arrête pas là. Si l’obésité peut être visible, un autre méfait des sodas beaucoup moins « voyant » peut toucher les grands consommateurs de sodas, à savoir le risque de stéatose hépatique non alcoolique (affection caractérisée par l’accumulation de graisse dans les cellules du foie). Une affection qui passe inaperçue mais qui peut se compliquer de cirrhose du foie.
Une équipe de chercheurs de la Tufts University (États-Unis) s’est penchée sur cette question et a examiné la possible association entre la consommation de sodas sucrés avec la survenue de stéatose hépatique non alcoolique. Pour se faire 2634 participants ont été interrogés sur leur consommation de sodas et une détermination de la surcharge en graisse au niveau du foie a été faite par scanner.
Les résultats de l’étude publiée dans le Journal of Hepatology montre qu’après ajustement pour un certain nombre de facteurs ( sexe, âge, tabagisme, indice de masse corporelle, la consommation d’alcool consommation de fibres ect.. ) le risque de survenue de stéatose hépatique non alcoolique augmente de 55% pour les consommateurs quotidiens de sodas.
Les chercheurs ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin , ils projettent en effet, de déterminer le lien de cause à effet qui pourrait expliquer cette association. Bien évidemment la solution n’est pas dans l’arrêt total de consommation de sodas mais dans la modération dans nos habitudes alimentaires et de vie.