La cérémonie de la nomination de Taher Bayahi, comme Président Exécutif de SICO Tunisie « La Silk Road International Cultural & Commercial Organization », s’est tenue aujourd’hui, 1er avril à Tunis, en présence de Hong Hong, Secrétaire général de la SICO et Dr Mohamed Sahby Basly, Directeur Exécutif SICO pour la région du bassin méditerranéen.
Prenant soin de présenter l’Organisation non-gouvernementale, le directeur exécutif SICO pour la région du bassin méditerranéen, Mohamed Sahby Basly a indiqué qu’elle a vu le jour depuis un an et demi. Son objectif principal est la création d’un réseau dans différents pays, notamment ceux du bassin méditerranéen en matière d’investissement de d’échange. Plus particulièrement, l’ONG envisage à lancer un dialogue entre la Chine et l’Europe du Sud, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient tout en traçant le même itinéraire de la Route de la soie.
Et ce n’est pas un hasard si le siège de SICO est basé à Valence en Espagne. Choix plein de sens étant donné que cette ville célèbre constitue la dernière étape de la Route de la soie. Poursuivant dans la même logique, Mohamed Sahby Basly rappelle que l’Unesco a choisi la ville en question comme la capitale de la Route de la soie mondiale. L’ancien ambassadeur de Tunisie en Chine a indiqué par la même occasion que SICO est présente dans 60 pays.
Déterminé et confiant à la fois, Sahby Basly estime que la situation dans laquelle se trouveaujourd’hui la Tunisie, cette dernière a certainement besoin du soutien de pays comme la Chine. Tout en énumérant les différentes potentialités qui existent en Chine, il a rappelé que le rôle de l’organisation ne consiste pas uniquement à promouvoir la Chine en Tunisie mais de promouvoir la Tunisie en Chine. Dans le même contexte, il a rappelé que l’hôpital de Sfax est un don de la Chine qui remonte à 2005. Ce don a été accordé sans problème d’après l’intervenant.
Interpellé sur son programme et ses priorités après sa nomination, le président de SICO, Taher Bayahi, a indiqué que l’association œuvrera en premier lieu à élargir son réseau en Chine, et ce, afin de renforcer les liens économiques et attirer les investissements chinois. Par ailleurs, il a déclaré que la Tunisie a régressé dans sa relation avec la Chine, contrairement à d’autres pays.
Dans le même contexte, il a considéré que la Tunisie dispose de tous les atouts pour attirer les investisseurs chinois. Interpellé sur les relations entre la Chine et la Tunisie, il a indiqué que la Chine regarde attentivement les transformations sur la scène tunisienne, d’une part, mais constate l’atonie de l’économie tunisienne, d’autre part.