Le deuxième congrès du parti Afek Tounes s’est achevé tard dans la soirée du dimanche après trois jours de travail non-stop. Les 564 congressistes ont finalement élu le nouveau président du parti Afek Tounes. Les électeurs ont fait leur choix. Et c’est le président du parti, Yassine Brahim, qui, sans surprise, a été reconduit à la tête du parti avec 69.8% (353 voix) face à son adversaire Faouzi Ben Abderrahmane avec 153 voix, soit 30.2%.
Il est clair que les Afekistes ont voulu donner une image démocratique aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Pour Faouzi Ben Abderahman, le congrès a réalisé une première étape de la démocratie interne du parti. Il déclare: « Nous considérons que la démocratie du pays passe obligatoirement par la démocratisation des partis politiques. Je pense que nous avons donné un bel exemple de démocratie interne où deux candidats sont en compétition à la tête du parti. Maintenant, il s’agit de continuer sur la voie démocratique. Ce que j’ai fait avec plaisir et conviction en reconnaissant la victoire de mon ami Yassine Brahim. « .
Par ailleurs, Yassine Brahim a souligné: « Il s’agit de six ans dans la vie d’un parti dans une période post-révolutionnaire. Et notre ambition d’ici la fin de l’année est d’être partout. On est vraiment dans une démarche avec l’idée de la politique de proximité, c’est-à-dire, une plate-forme au service des citoyens et d’écoute ». Et de poursuivre: « Je vais donner énormément d’importance pendant mon mandat à la proximité avec le peuple et l’idée de service ».
« Afek Tounes ne sera pas un parti de cadre, c’est un parti de peuple », a-t-il affirmé.
Evoquant la prochaine étape, M Brahim a déclaré: « Nous allons développer notre communication nous avons de très bon leaders jeunes régionaux pour montrer toute cette diversification régionale. C’est avec la présence des jeunes qu’on encourage les gens à venir en politique. C’est ça notre conviction ».
Sur la question des élections municipales
« Elles représentent une opportunité en or pour changer beaucoup de choses dans le pays. Le pays changera par le bas et non par le haut », dit-il, en poursuivant: « Les élections municipales seront un premier test mais qui manque de cadres féminins. C’est l’occasion ou jamais, nous en aurons. ». D’après lui, le parti est en train de grandir en taille mais aussi en visibilité.
Les relations internationales
« Nous sommes convaincus que l’avenir de la Tunisie est très fortement dépendant de la géopolitique », déclare-t-il en conclusion.