L’entrepreneuriat social a encore de beaux jours devant lui. Or qui dit entrepreneuriat social dit opportunité pour les jeunes. Avec l’émergence économique et la mondialisation, les jeunes se lancent dans l’aventure, créent leurs propres entreprises, ils sont les leaders de demain. Il s’agit d’une étroite collaboration entre partenaires tunisiens, français et libanais dans le cadre du programme « Processméditerranée », ayant réuni les trois rives de la Méditerranée. En somme, les entrepreneurs de demain mèneront des projets à fort impact socio-économique.
Fort de son engagement auprès de l’IHEC Carthage, Orange Tunisie s’allie à ce programme et continue à s’engager, dans le cadre de la Chaire RSE pour la promotion de l’entrepreneuriat social et pour la mobilité des jeunes étudiants tunisiens en Méditerranée, afin qu’ils puissent s’inspirer des meilleures pratiques internationales en la matière. Lors d’une conférence de presse, chacun des partenaires Orange Tunisie, IHEC Carthage, SHANTI, arcenciel et 3A signent un accord de partenariat pour le développement de l’entrepreneuriat social afin d’affirmer leur engagement et d’apporter leurs témoignages sur les actions réalisées et présenter celles qui auront lieu au cours de l’année.
Asma Ennaifer, Directrice des relations extérieures de la RSE et du mécénat chez Orange Tunisie, a fait savoir que ce partenariat s’inscrit dans le cadre du soutien à apporter aux jeunes. Elle précise: « Cela permet d’offrir la possibilité aux étudiants et à tous ceux qui veulent acquérir de l’expérience par rapport à cette responsabilité sociale et plus particulièrement l’entrepreneuriat social. De ce fait, nous avons pris en charge des étudiants de l’IHEC pour qu’ils prennent connaissance de l’expérience libanaise. Tout comme il y aura d’autres voyages en France. Notre but est celui de permettre aux étudiants de s’ouvrir sur la Méditerranée ».
Elle ajoute: « L’avenir de la Tunisie passera par le développement des entreprises sociales.D’ailleurs, nous sommes en train de former des managers responsables car on leur ouvre le centre de développement Orange, le Fab lab en leur proposant des cas pratiques ».
Ils sont jeunes, ils ont moins de 30 ans, ils ne sont pas souvent sous les projecteurs, mais ils ont déjà accompli beaucoup, mais plus encore ils ont de l’ambition, des idées. Tel est l’exemple type de Mehdi Baccouche, rencontré lors de l’événement, qui est cofondateur de Shanti, une entreprise sociale qui travaille sur l’accompagnement des acteurs des entrepreneurs sociaux. Il souligne: « On développe aussi nos propres entreprises sociales, nos propres projets. « Processméditerranée » est un programme de coopération en entrepreneuriat social entre les trois rives de la Méditerranée, avec des acteurs de France de Tunisie et du Liban à travers notre programme jeunesse ».
Que ce soit ailleurs ou en Tunisie, l’entrepreneuriat social progresse et évolue au fil des ans. Mais pour y parvenir, ils et elles doivent être d’abord efficaces dans leur travail et atteindre leurs objectifs.