Dans le cadre du 19e Forum de l’Économiste Maghrébin, Zied Laâdhari, ministre de l’Industrie et du commerce, a annoncé que pour relancer l’économie tunisienne, on a besoin aujourd’hui d’innover. Parce que si on a réussi la transition politique c’est qu’on a trouvé les moyens d’innover. C’est ce qu’on n’arrive toujours pas à faire au niveau économique.
Le ministre a mis l’accent sur l’importance de la question de l’innovation qui constitue, selon ses propos, le développement de nouveaux produits et de produits existants, mais aussi le développement de process et de méthodes. Elle sous-entend également le développement de nouvelles solutions et approches et une façon de faire qui s’adapte au concept et anticipe les changements.
Quand on parle d’innovation, il importe de traiter ensemble la réalité du tissu économique et industriel, ses vraies difficultés et ses points forts. Parce que l’innovation dépasse, selon M. Laâdhari, le cadre de la technologie et de la science. C’est plutôt une approche, une façon de faire et une méthode.
Pour cette raison, il est très important qu’on se pose la question de l’innovation d’une manière très large, tout en optant pour l’innovation sociale, managériale, politique…
Il est également important d’avoir des politiques publiques innovantes pour se identifier les vrais problèmes de l’économie nationale, ainsi que les ressorts qui peuvent faire de cette économie une économie innovante
Au final, le ministre a fait savoir que l’écosystème de l’innovation qu’on souhaite et qu’on doit mettre en place, doit être au cœur des politiques publiques et doit être la préoccupation majeure des acteurs politiques avec une vision longtermiste valable et efficace pour les générations futures. Il est donc urgent de réfléchir sur cette question stratégique, s’il en est, qu’est l’innovation.