Pour mieux comprendre l’origine de la détérioration de l’économie, il faut revenir aux dernières décennies, notamment aux année 90, avance Khalil Ghariani, membre du bureau exécutif de l’UTICA, en marge d’un forum organisé par l’UGTT à Tunis, les 27 et 28 avril, à Tunis.
Tout en reconnaissant que la situation économique est difficile, il s’est félicité de l’existence d’un certain nombre d’indices positifs, à l’instar de l’évolution des recettes fiscales. Pour lui, cet indice montre bel et bien l’engagement des entreprises privées, des commerçants indépendants et des salariés à honorer leurs devoirs.
Deux plateformes existent pour la résolution des problèmes, à savoir l’Accord de Carthage et son application dans le cadre de cinq commissions, et le Pacte social qui a été promulgué depuis six mois.
Dans le cas où un dialogue économique serait lancé, il doit s’agir d’un dialogue positif qui instaure de véritables solutions applicables sur terrain. Ce dialogue économique doit exclure les tractations politiques, «car le peuple tunisien a besoin de résultats effectifs et non d’accusations mutuelles et de discours.»