Tel est le thème d’un petit déjeuner-débat qu’organisent vendredi 28 avril à Tunis le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et la Konrad-Adenauer-Stiftung.
Invités à ce débat Fayçal Derbal, ministre conseiller auprès du chef du gouvernement, Eymen Raies, conseiller auprès du ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Mongi Rahoui, Président de la Commission finance à l’ARP et Hakim Ben Hammouda, économiste et ancien ministre de l’Economie et des Finances, pour présenter les enjeux, les défis et les opportunités de la loi d’urgence économique.
Objectif : présenter les différentes lois et réformes proposées actuellement au niveau du gouvernement ou de l’Assemblée des représentants du peuple et permettra ainsi aux différentes parties prenantes d’échanger sur l’impact de ses mesures.
La situation économique de la Tunisie connaît de plus en plus de difficultés, malgré les quelques réformes engagées par les différents gouvernements, la situation semble ne pas avancer. Face aux revendications sociales et aux exigences des bailleurs de fonds internationaux, le gouvernement se trouve à la fois en train de gérer l’urgence mais aussi tracer les grandes réformes de fond, avec comme objectif majeur, la relance de l’investissement et de la création d’emploi.
Le climat des affaires a besoin d’une multitude de réformes structurelles qui s’inscrivent dans un programme à long terme donnant lieu à un nouveau modèle économique orienté vers une croissance à deux chiffres et un chômage moins important. Or les fruits de ces réformes ne peuvent être visibles rapidement. De ce fait, des mesures d’urgence sont indispensables pour pallier les obstacles de la bureaucratie, de la lourdeur des procédures administratives, et ce, afin de contourner les blocages surtout au niveau des grands projets d’infrastructures et des nouveaux investissements.