Avez-vous une idée sur les réformes entreprises par le gouvernement actuel ? Comment jugez-vous le rythme des réformes ? Êtes-vous confiant sur la reprise de l’économie à moyen terme ? Qu’est-ce qui entrave la relance économique ? Telles sont les questions d’un sondage réalisé par le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) afin de transmettre la perception et les attentes de ses adhérents aux pouvoirs publics.
Ce sondage a été réalisé à l’occasion de l’organisation le 28 avril d’un petit déjeuner-débat sur « La relance économique : entre mesures d’urgence et réformes structurelles ».
Pour 70% des jeunes dirigeants, le rythme des réformes est lent et bloque la reprise économique.
Selon les résultats du sondage présentés aujourd’hui, 50% des jeunes dirigeants pensent que la relance économique est entravée par la lourdeur des procédures administratives. Le reste des sondés pensent que le rythme d’adoption des lois au niveau de l’ARP, des textes et décrets d’application, le climat de confiance ou d’affaires en général et la pénurie de fonds contribuent aussi au blocage de la relance économique.
Selon les résultats du même sondage, 45% des jeunes dirigeants sont peu confiants en la reprise économique.
Interpellée par leconomistemaghrébin.com sur les mesures d’urgence à entreprendre, Wafa Laamiri, présidente nationale du CJD, a affirmé que la lenteur des réformes, l’absence de politique publique claire, les blocages au niveau législatif à l’ARP freinent l’investissement, condition sine qua non de la relance économique.
« Il faut arrêter de traiter des mesures d’urgence en six mois. Ça n’a aucun sens ! Il faut accélérer l’investissement public et privé pour une véritable reprise de l’économie et la création de nouveaux postes d’emploi. Il faut simplifier les procédures », a précisé Mme Laamiri.
Et d’ajouter que la plupart des jeunes dirigeants et les PME dans les secteurs ont des problèmes liés au blocage administratif au niveau de l’export.