Les résultats de l’enquête annuelle, réalisée par la Chambre tuniso-allemande de l’Industrie et du Commerce (AHK Tunisie), auprès des 200 entreprises sur un total de 250 entreprises allemandes ou à participation allemande, installées en Tunisie, ont fait ressortir que les plus grands handicaps de la Tunisie sont l’insécurité politique ( 78%) et sociale ( 76%).
Ainsi, 59% des entreprises sondées affirment que la réglementation excessive et la rigidité de l’administration constituent un handicap majeur. D’ailleurs, plus de la moitié des entreprises allemandes, soit 54%, ont subi des conséquences négatives en raison de la rigidité administrative et des procédures d’autorisation difficiles. Une simplification des structures administratives est en outre la principale suggestion des entreprises interrogées envers le gouvernement.
Toutefois, 53% des entreprises totalement exportatrices et 50% des entreprises actives sur le marché local ont des difficultés avec la douane. 55% des entreprises allemandes locales et 24% des entreprises totalement exportatrices critiquent la collaboration avec la Banque Centrale de Tunisie (BCT), notamment, au niveau du transfert de devises.
En ce qui concerne la municipalité, 30% des entreprises allemandes interrogées déclarent que ce service figure parmi les difficultés avec les autorités. Suivent l’autorisation de travail avec 25% des entreprises totalement exportatrices et seulement 5% des entreprises allemandes locales.
Au volet des suggestions d’amélioration à l’intention du gouvernement par rapport au cadre économique, les résultats de cette enquête ont dévoilé que les principales suggestions des entreprises allemandes implantées en Tunisie concernent essentiellement la simplification des procédures administratives avec 43% chez les entreprises totalement exportatrices er 44% chez les entreprises locales.
Toutefois, 19% des entreprises locales revendiquent le maintien des avantages fiscaux, bien que 11% des entreprises totalement exportatrices suggèrent davantage de clarté concernant la loi fiscale.
Dans le même ordre d’idées, l’enquête a démontré que 10% des entreprises locales proposent l’allègement des règlements de douane.