Les sit-in observés à Tataouine et à Kébili sur les champs de production de pétrole et de gaz causent des pertes à l’Etat estimées à 14 millions de dinars par semaine, indique le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, dans un communiqué rendu public, hier, 1er juin dans la soirée.
Le ministère a tenu à rappeler que ces pertes viennent essentiellement du blocage survenu au gazoduc de Trapsa et le site de Nawara. D’ailleurs le sit-in de Tataouine a commencé depuis plus de deux mois avant de gagner le gouvernorat de Kébili.
Le ministère a, par ailleurs, fait savoir que les travaux de mise en valeur et de développement au gisement de gaz de Nawara se sont totalement arrêtés. Il était prévu alors qu’il devait assurer, lors de son entrée en exploitation, au cours de 2018, 2,7 millions de mètres cubes par jour, soit 17% de la production nationale. Le ministère a indiqué qu’avec le blocage, cela n’est plus possible. De même, 700 travailleurs ont été évacués. Cela a causé une surcharge de dépenses du projet estimée à 20 MD.
Le ministère a indiqué que le secteur des hydrocarbures n’est pas un secteur pourvoyeur d’emplois, mais il est indéniable qu’ il contribue au soutien du développement régional. Les revenus en hydrocarbures générés par le gouvernorat de Kébili ont été estimés à 441 MD en 2015 soit 37% des revenus totaux des hydrocarbures du pays, 341 MD en 2016 soit 35% des revenus globaux en hydrocarbures du pays.
le « poisson sentant mauvais par la tête » , comme on dit, fermez les vannes et attendez de voir qui sent le plus mauvais et mène la discorde dans la région…