La mise au ban du Qatar par l’Arabie Saoudite, suivie des Emirats Arabes Unis, de l’Egypte, du Yémen, du Bahreïn et de la Mauritanie, accusé de financer des organisations terroristes a surpris le monde entier et suscité des inquiétudes auprès des pays entretenant de bons rapports avec le Qatar. Qu’en pensent nos députés?
Bochra Bel Haj Hamida, députée indépendante, a déclaré : « qu’ ils rompent ou ne rompent pas les relations, ce qui est important est que nous soyons indépendants dans nos décisions sur le plan économique, car jusque-là nous avons eu recours à ces pays. Aujourd’hui, il est rare qu’un pays offre son aide sans conditions. De ce fait, je lance un appel à tous les Tunisiens de travailler sérieusement, de payer leurs impôts pour que nous ne soyons plus à la solde de qui que ce soit ».
Pour Souhail Alouini, député du bloc parlementaire machrou3 Tounes, la diplomatie exige que « l’on ne s’immisce pas dans les affaires des autres », rappelle-t-il.
Par ailleurs, Slim Besbes député du mouvement Ennahdha, a indiqué que : « La position d’Ennahdha est neutre, même si nous souhaiterions que la conciliation prévale dans cette crise. L’expérience syrienne est là pour le prouver ».
Notons également que le porte-parole de l’armée libyenne a déclaré, lors d’une conférence de presse dans la soirée du mercredi 7 juin, que le Qatar serait derrière le financement d’actes terroristes à partir de la Tunisie en vue de déstabiliser les pays du Maghreb.
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