Dans le cadre du National Business Agenda, mené en partenariat entre l’IACE, l’UTICA, l’UTAP et la Présidence du Gouvernement, le comité de pilotage, composé des représentants des quatre organisations signataires, vient de publier la 2ème édition de l’indice de perception de l’ALECA.
En comparaison des résultats de la première édition, l’indice révèle une dégradation générale de la perception des chefs d’entreprise vis-à-vis de l’ALECA, tous secteurs confondus.
Du fait que cet accord engage l’avenir du secteur privé tunisien, le comité de pilotage a élaboré cet indice pour mesurer l’appréciation et la connaissance des chefs d’entreprises vis-à-vis de l’ALECA et qui se base sur 4 piliers.
Le score global révèle que le secteur des services, avec un indice de 51, ne se prononce ni totalement pour ni totalement contre l’adoption de l’ALECA en Tunisie.
Avec un score global de 44, c’est le secteur agricole qui se prononce contre son adoption. Cet indice est basé sur plusieurs volets : l’impact perçu sur l’activité et le secteur d’activité, l’impact perçu sur les autres secteurs, le degré de connaissance de l’ALECA, la perception des effets de l’ALECA sur les priorités nationales telles que l’emploi, la croissance, l’export, l’inclusion.
Le NBA, dont une des composantes est l’écoute du secteur privé, l’objectif de cette enquête consiste dans un deuxième temps à dégager le jugement du secteur privé sur les actions du gouvernement et ses recommandations vis-à-vis de l’adoption et du processus de négociation de l’ALECA.
Parmi les principaux jugements et recommandations partagés par le secteur privé tunisien, nous citons : l’absence de position claire du gouvernement, la nécessité de réformer le secteur douanier, engager davantage de consultations avec le secteur privé et l’amélioration de la communication sur les actions du gouvernement.
Les négociations s’étalant sur plusieurs années avec des champs d’application à déterminer, l’indice de perception de l’ALECA est régulièrement publié, afin de suivre l’évolution de l’opinion et de l’engagement du secteur privé dans la voie de la libéralisation avec l’Union Européenne, tout au long du processus de libéralisation, et proposer des recommandations qui reflètent la réalité des attentes.
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