Le Président de la République Béji Caïd Essebsi a souligné, lors de son discours à l’ouverture de la conférence internationale du G20, Africa Partnership, à Berlin, que la Tunisie a fait de grandes avancées en matière de réformes, citant le nouveau code d’investissement, la continuité du processus démocratique, la lutte contre la corruption, etc.
BCE a déclaré que l’avenir de la Tunisie passe par l’espoir à redonner aux jeunes. Il affirme : « Donnons ensemble à nos ambitions l’élan et la substance nécessaires. Il y va de notre intérêt à tous. »
Objectif : attirer les investisseurs vers l’Afrique et notamment vers la Tunisie. La délégation qui accompagne le président de la République présentera des projets concrets à mettre à la disposition des partenaires et des investisseurs, dans les différents secteurs que sont l’infrastructure, les industries aéronautique, automobile et agroalimentaire, les technologies de l’information et jusqu’au secteur de la santé.
Par ailleurs, BCE a souligné que la priorité sera consacrée aux projets structurants ayant un impact sur l’employabilité des jeunes et le développement des régions rurales et intérieures.
Rappelons également que la Tunisie fait partie des cinq pays africains concerné par un programme lancé par l’Allemagne sur le thème Skills for Africa qui vise à renforcer les perspectives d’emplois pour la jeunesse africaine.
« La relance économique du pays se fait encore attendre », c’est ce qu’a révélé le Chef de l’Etat, en soulignant qu’elle est liée non seulement aux causes socio-économiques, mais aussi aux inégalités sociales et régionales, ainsi qu’à l’aspect sécuritaire qui ne concerne pas uniquement la Tunisie, mais toute la région.
Il précise: « LEtat tunisien agit sur plusieurs fronts pour s’attaquer aux causes du déséquilibre social et régional du pays et fournir de manière urgente des réponses adéquates aux attentes et aspirations légitimes de la jeunesse tunisienne, au premier rang desquelles le droit à lemploi. La Tunisie dispose, en effet, dimportants atouts pour réaliser son essor économique et améliorer de manière significative le bien-être et les conditions de vie de sa population. »
Tout comme il a mis l’accent sur les réformes lancées durant ces derniers mois, notamment sur le plan de la bonne gouvernance, la décentralisation, le partenariat public-privé, la restructuration du secteur bancaire, et ce, dans l’intérêt de relancer l’économie du pays, en œuvrant à plus de transparence aux opérations économiques, ajoutant sa détermination à lutter contre la corruption. Ce sont autant de signes positifs ayant été enregistrés au cours de ces derniers mois.
Enfin, il a rappelé que dans un contexte régional instable, « l’expérience tunisienne a prouvé qu’elle mérite le soutien, la confiance de la communauté internationale, pour parachever l’édification démocratique et le développement socio-économique, dans un intérêt commun, puisqu’il s’agit d’un avenir commun que nous devons construire ensemble. »