Faisant l’objet d’accusations de corruption de la part du président du parti Afek Tounes, Mehdi Ben Gharbia, ministre chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’Homme, a réagi jeudi sur les ondes d’une radio privée.
Invité, jeudi 15 juin 2017, à l’emission Midi Show sur Mosaïque Fm, le ministre a démenti catégoriquement les allégations du président du Parti Afek Tounes, Yassine Brahim, affirmant qu’il ne s’agit que : « de propos mensongers et calomnieux par lesquels ce dernier cherche à prendre sa revanche sur lui dans un esprit malsain de vendetta, indigne d’un homme politique, de surcroît ancien ministre et dont le parti est membre de la coalition gouvernementale, et ce, pour la seule fin de nuire à sa réputation ».
Optant pour la contre-attaque, M. Ben Gharbia a expliqué « l’acharnement » de Yassine Brahim contre sa personne, par le fait que ce dernier ne lui a jamais pardonné, selon ses dires, « la campagne qu’il a menée, étant député à l’Assemblée des représentants du peuple, contre lui dans l’affaire de la banque Lazard, à l’époque où Yassine Brahim était ministre du Développement et de la Coopération internationale au sein du gouvernement Habib Essid ».
Poursuivant sur cette lancée, il a estimé que cette attaque « s’étend au gouvernement tout entier et même à la Présidence de la République qui a initié l’Accord de Carthage et le gouvernement d’union nationale ». M. Ben Gharbia considère que les propos de Yassine Brahim ne peuvent être interprétés que comme « visant à semer le doute quant à la sincérité de la campagne contre la corruption menée par le Chef du gouvernement, Youssef Chahed ».
Il a fait ainsi part de son regret de voir l’esprit rancunier l’emporter chez certains politiciens supposés, du fait de la participation de leurs partis au gouvernement d’union nationale, apporter le soutien qu’il faudrait à ce gouvernement dans sa guerre contre la corruption plutôt que de chercher, par des moyens détournés, à freiner l’élan de cette guerre.