Le « Tunisien » ou la « Derja » ne se parle pas uniquement, il s’écrit également. C’est sans doute tout le sens de l’initiative du lancement d’un clavier bien de chez nous.
Ne pas veiller idiot. Osons paraphraser le Festival du jazz de Tabarka pour dire que tel semble être également le leitmotiv de l’association « Derja ». Qui a organisé, le 20 juin 2017, une soirée ramadanesque centrée sur ses dernières initiatives concernant les modes d’écriture du « Tunisien », « la langue des habitants de notre pays depuis toujours ».
Le cadre s’y prêtait bien : Dar el Benani, une demeure bourgeoise de Tunis située à quelques encablures de la Kasbah, à Tunis, en plein quartier de Bab Jedid. La demeure appartient à un style architectural arabo-andalou qui a marqué notre pays depuis le XV ème siècle.
Comment écrire « Halouma » et « Thamer »
Et comme dans toutes les demeures bourgeoises, le patio éclatant de blancheur avait servi de réceptacle à un événement qui se voulait être déterminant pour « Derja » : présenter donc une initiative capable de mieux enraciner le « Tunisien » dans leur vécu : car la langue tunisienne n’est pas seulement parlée, a souligné, en début de soirée, Ramzy Chérif, chef d’entreprise et président de « Derja » : « On peut l’écrire également ».
Et le « Tunisien » peut être transcris aussi bien en alphabet arabe que français. L’exposé du président de « Derja » a du reste promené ses invités dans de nouvelles lettres d’alphabet. Comme un H barré pour exprimer le « Ha » arabe. Ou encore un T barré pour écrire « Th ». Pensez, par exemple, à comment on peut écrire « Halouma » et « Thamer ».
Musique, chants et danses seulement made in Tunisia
Bien plus « Derja » a imaginé un clavier en arabe et un autre en français pour introduire les nouvelles lettres d’alphabet qu’il croit utile d’utiliser pour mieux rendre compte du parler tunisien. Des claviers téléchargeables sur le site de l’association. Un travail qui a demandé des mois, assure Ramzy Chérif. Et l’expertise de linguistes.
Cent pour cent tunisienne, la soirée de « Derja » a été pour le reste largement festive. Avec musique, chants et danses seulement made in Tunisia. Avec notamment la présence du chanteur Zine El Haddad qui a bercé le public avec des mélodies d’un passé bien proche. Encore présentes dans la mémoire de tout un chacun.
Et un magnifique spectacle de Stambali pour montrer l’enracinement du « Tunisien » dans une culture bien riche. La Tunisie n’a-telle pas fini par adopter et domestiquer tous ceux qui ont mis un jour ou un autre les pieds sur son sol ?
لن ينجح هذا المخطط لضرب اللغة العربية…. بالمناسبة هذه لوحة المفاتيح الخاصة باللهجة العربية المالطية التي يريد أهلها لأسباب دينية القطع مع اللغة العربية الأم، فماهي أسبابنا نحن للقطع مع أمنا العربية؟
nos racines sont tunisiennes et veillent comme le monde, avant que les arabes barbares arrivent sur notre terre.
nous avons adopté l’islam mais jamais l’arabe synonyme d’ignorance et de sous-développement.
tout le monde a changé sauf les arabes malgré leur richesse, au contraire sont en constante régression avec ce une appétit irrépressible à la destruction et aux guerre on en trouve que la haine et le mépris.
donc il est temps de se débarrasser de cette appartenance et de se libérer de ce fardeau afin de développer un monde meilleur.
la langue arabe est incapable de s’intégrer dans le mode numérique, cette initiative réussira tôt ou tard.
لما هاته العداوة المجانية و الاحكام المسبقة التي تعدمون بها كل الافكار الجديدة و المختلفة ؟ نحن لسنا مع محو اللغة العربية و من نحن لنتجرأ محوها. ولكن اين العيب في الإضافة؟ ما العيب في اضافة لوحة مفاتيح للدارجة التونسية؟ هذا لن يغير شيءمن مكانة العربية ولا يدل على عداوة بل هي اضافة و تدوين لللغة التي نتحدث بها يوميا. كما ان الشباب شئنا ام ابينا تعود على التواصل بالحروف اللاتنية و فكرة لوحة المفاتيه هاته قد تنال اعجاب المستهلكين الشباب لانها ستمنحهم خيارا اخر يكون خاصا بهم و بلغتهم! اما محبذي الحروف الابجدية فلهم كل الحرية للكتابة بالحروف التي يحبذونها. لكن لا داعي للعداوة و الكراهية و الميز و التقسيم …
Tunisiens nous sommes , nos racines sont sur cette terre, nul colonisateur ne saura effacer notre mémoire . Vivement la langue tunisienne.