Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, a indiqué sur les ondes de Mosaïque fm que la Tunisie a besoin d’un remaniement ministériel.
Pour lui, le remaniement ministériel devrait être partiel et s’éloigner de l’esprit des nominations partisanes en n’adoptant pour critères que la compétence, la loyauté, l’expérience et le patriotisme.
Dans le même contexte, Noureddine Taboubi estime que ce remaniement s’impose pour le ministère de l’Education et celui des Finances. Le secrétaire général de l’UGTT a proposé, aussi, la création d’un secrétariat d’Etat à la Douane. De même, il a proposé la fusion du ministère de la Justice et celui des Droits de l’Homme.
Revenant sur l’Accord de Carthage, il a estimé que la non-concrétisation des clauses de l’accord a causé de la tenions dans les régions. « Quelques clauses de l’Accord de Carthage sont restées lettre morte», regrette-t-il.
Pour rappel, les gouvernements de Youssef Chahed et de Habib Essid ont subi plusieurs remaniements partiels. Il est à rappeler que les agences de notation prennent en considération les changement des gouvernements et les remaniements ministériels quand elles donnent les notes souveraines d’un pays.
Bien que les figures de proue de la Centrale ouvrière aient toujours soutenu que l’UGTT ne s’immisce pas dans les affaires intérieures du gouvernement, son opposition catégorique à certaines nominations décidées par les chefs de gouvernement successifs plaide pour le contraire. Par exemple, la Centrale syndicale s’était insurgée contre la nomination d’un membre du bureau exécutif de l’UTICA à la tête du ministère de la Gouvernance et de la Fonction publique. Tandis que la nomination de l’ancien ministre des Affaires sociales, Ahmed Ammar Yombaï dans le gouvernement de Mehdi Jomâa, avait reçu la bénédiction de l’UGTT. Tout récemment, l’ambiance tendue entre l’ancien ministre de l’Education, Néji Jalloul, et la Centrale syndicale a créé au sein du gouvernement suffisamment de pressions pour pousser à la sortie l’ancien ministre de l’Education, le 1er mai dernier.
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