La présidente de l’Instance nationale de prévention contre la torture envisage de déposer sa démission demain, le 1er juillet, sans pour autant quitter le conseil de l’Instance.
Dans un communiqué rendu public par la concernée, elle a affirmé avoir subi un certain nombre de pressions et obstacles administratifs l’empêchant d’effectuer son devoir en tant que présidente de l’instance . D’ ailleurs, il ne s’agit pas de la première fois que le Conseil de l’instance se trouve face à un certain nombre d’obstacles. Il a déjà affirmé le manque de moyens financiers et matériels donné à l’instance . D’ailleurs, quelques mois plus tôt, l’instance a tenu une conférence de presse pour communiquer sur les difficultés dont elle souffre. Rappelons que l’instance a eu beaucoup de mal pour avoir un siège pour commencer son activité au début.
De même, au mois d’avril, l’instance a exprimé son indignation face à l’empêchement de ses membres par la police de l’aéroport international Tunis-Carthage de contrôler la réception par les autorités tunisiennes d’un citoyen tunisien extradé de France. Malgré que ce dernier était accompagné par les membres d’une ONG française œuvrant contre la torture.
L’Instance nationale de prévention contre la torture n’est pas une instance constitutionnelle, comme la Cour constitutionnelle, l’Instance de développement durable et l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ainsi que d’autres comme l’ISIE, qui endurent des problèmes internes, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Instance Vérité et Dignité.
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