Deux partis politiques au pouvoir et la Centrale ouvrière ont affirmé la nécessité d’un prochain remaniement ministériel au sein du gouvernement d’union nationale.
Le premier qui a appelé au remaniement est le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi. Il a appelé de ses voeux la création d’un secrétariat d’Etat à la Douane. Pour lui, le ministère des Finances et celui de l’Education devraient être les ministères les plus concernés par le remaniement, lors de son intervention dans le cadre de l’émission Midi Show sur Mosaïque fm, en date du 28 juin.
A peine les déclarations du syndicaliste ont-ils commencé à circuler sur les réseau sociaux que Hafedh Caïd Essebsi, directeur exécutif de Nidaa Tounes, s’est exprimé lui aussi sur la question, à travers sa page officielle Facebook, hier 29 juin, prônant un remaniement ministériel profond qui prenne en considération les résultats des élections législatives de 2014. Autrement dit, son parti Nida Tounes ayant remporté le plus grand nombre de sièges à l’ARP devrait être mieux représenté au sein du gouvernement, faisant remarquer qu’un grand nombre des conseillers de Youssef Chahed ne font pas partie de Nidaa Tounes.
La dernière déclaration en date favorable à un remaniement ministériel vient du mouvement Ennahdha à travers Abdelkrim Harouni, membre du Conseil de la Choura, lequel, lors de sa présence en direct sur la chaîne Nessma live, aujourd’hui 30 juin, a indiqué que le mouvement serait favorable à un remaniement ministériel « pour le bien de la Tunisie », déclarant que le mouvement Ennahdha est contre les nominations partisanes.
Il est à rappeler que deux portefeuilles ministériels sont vacants pour le moment, occupés par deux ministres par intérim, à savoir le ministère de l’Education et celui des Finances.