« Jeunes acteurs et partenaires dans la gestion des affaires locales », tel était l’objet du colloque organisé par l’Observatoire National de la Jeunesse, en partenariat avec le Centre de développement international pour la gouvernance locale innovante (CILG-INV) dans la journée du vendredi 30 juin à Tunis.
L’objectif : promouvoir la participation des jeunes dans la gestion des affaires locales. Aujourd’hui, les jeunes semblent entretenir des rapports plutôt complexes avec la transition démocratique.
Le projet présenté, lors de la conférence, est la mise en oeuvre du programme d’appui à la gouvernance urbaine démocratique et au développement économique local, soutenu par les coopérations danoise et néerlandaise.
D’après Majdouline Cherni, ministre de la Jeunesse et des Sports, seulement 37% des jeunes s’intéressent aux élections municipales, dont 30%, à ce jour, n’ont pas confirmé leur participation à la vie démocratique de leur commune.
Elle précise dans ce contexte : « Le rôle des jeunes est très important dans le processus électoral. D’ailleurs nous allons entamer des projets pilotes spécialement dans les régions de Siliana, Béja et Ben Guerdane ».
Elle ajoute : » Aujourd’hui, on parle d’une stratégie des jeunes pour 2030 et c’est la raison pour laquelle nous devons préparer nos jeunes à ce qu’ils soient les décideurs de demain. Les études ont montré que d’ici 2030, les éléments fondamentaux ce sont les jeunes, les vrais acteurs de demain ». Tout comme elle a regretté que seulement 6% des jeunes s’intéressent à la vie citoyenne et au volontariat.
Comment rétablir la confiance entre les jeunes et l’Etat ? A cette question Mme Cherni rétorque : « Si le gouvernement et la société civile travaillent chacun de son côté, nous ne pouvons pas avancer. Il faut qu’il y ait coopération. De ce fait, nous devons œuvrer ensemble pour tout reconstruire ».
Affinez l’analyse par niveau d’étude et origine sociale et géographique et vous aurez certainement des résultats beaucoup plus pertinents.