«Les opportunités de collaboration et de réseautage », tel est le thème de la rencontre économique tuniso-canadienne organisée, aujourd’hui, par l’UTICA et la Chambre Nationale des Femmes Chefs d’Entreprise en collaboration avec l’Ambassade du Canada à Tunis, et ce, en présence de Ouided Bouchamaoui, présidente de la centrale patronale, Raoudha Ben Saber, Présidente de la CNFCE, Lise Thériault, Vice-Premier ministre du Québec, Carol McQueen, ambassadeur du Canada à Tunis ainsi que des femmes chefs d’entreprise tunisiennes et canadiennes.
Mettant l’accent sur les échanges économiques tuniso-canadiens par rapport à l’entrepreneuriat féminin, Mme Thériault a déclaré que la visite de la délégation québécoise en Tunisie vise à explorer de quelle manière le Québec – Canada peut développer des relations économiques avec la Tunisie.
«Nous avons eu l’occasion aujourd’hui d’avoir des discussions très fructueuses sur les efforts déployés par le Québec en matière d’entrepreneuriat féminin, notamment au niveau de notre contribution à faire en sorte que nos petites et moyennes entreprises (PME) puissent réussir de nouvelles coopérations à l’essor de nos économies respectives», a-t-elle affirmé.
Et d’ajouter que la délégation des femmes chefs d’entreprise québécoises a fait part, lors de cette rencontre, de différentes initiatives prises par le gouvernement canadien, le secteur privé et la société civile, tout en accordant beaucoup d’intérêt à la Tunisie.
«Je suis convaincu que suite aux discussions que nous avons eues, aujourd’hui, qu’il y a vraiment un réel intérêt aux perspectives de collaboration bilatérale et de réseautage afin de développer des relations gagnant-gagnant, notamment en matière d’entrepreneuriat féminin qui constitue un domaine très important pour le Québec».
Dans ce sens, la responsable a fait savoir que le Québec vient d’élaborer une stratégie «Egalité homme-femme». S’ajoutent à cela les actions et les initiatives spécifiques qui ont été lancées avec les différents organismes pour faire en sorte que les femmes puissent devenir autonomes dans le monde.
Au niveau de la coopération tuniso-canadienne, Lise Thériault a annoncé que plusieurs projets verront le jour en Tunisie dans les mois qui viennent.
Pour sa part, Mme Bouchamaoui a précisé que cette rencontre économique tuniso-canadienne vise à tirer profit de l’expérience canadienne, notamment en matière de l’entrepreneurship dans différents domaines, à savoir la formation, le coaching et l’échange d’informations.
«Pour ce faire, l’UTICA va multiplier les efforts pour développer les échanges avec les chambres de commerce au Canada et spécialement au Québec, et ce, via des échanges de visites et la signature des conventions dans plusieurs domaines économiques. Un intérêt particulier sera accordé aux femmes entrepreneures et PME qui opèrent dans les régions de l’intérieur de la Tunisie afin de renforcer le tissu industriel et l’écosystème entrepreneurial stratégique».
Sachant que l’expérience canadienne, qui a l’appui du gouvernement et de la société civile canadiens, est un exemple à suivre en matière de formation, d’accès au financement et au développement de l’initiative privée.
Au final, Mme McQueen n’a pas manqué de dire que les discussions aujourd’hui démontrent à quel point la collaboration entre la Tunisie et le Québec au niveau de l’entrepreneuriat, notamment féminin, est possible, souhaitant que cette initiative soit le début de nouvelles relations entre les deux parties.