Alors que le projet de loi relatif à la réconciliation administrative passera en date du 28 juillet, l’opposition au sein de l’Assemblée des représentants du peuple et au sein du collectif Manich Msamech (Je ne pardonne pas) se mobilise.
Ahmed Seddik, président du Bloc du Front populaire au sein de l’Assemblée des représentants du peuple, a affirmé dans une déclaration aux médias qu’en cas d’adoption de la loi, 30 députés vont déposer un recours devant l’Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des lois. Pour le député de gauche, la loi en question est en contradiction avec les principes généraux de la loi.
Pour rappel, le projet de loi en question émane de la Présidence de la République et a été annoncé en date du 14 juillet 2015. La deuxième version du projet de loi ne s’adresse plus aux hommes d’affaires et ne concerne plus les crimes de change. Elle comprend uniquement sept articles sur la réconciliation administrative avec les fonctionnaires qui ont été obligés de se conformer aux ordres de leurs supérieurs, sans obtenir un pot de vin.
L’existence de la nouvelle version n’a pas permis de mettre fin à la protestation de l’opposition et de la société civile. Alors que 48 heures nous séparent de la tenue de la dernière plénière de l’année parlementaire, l’opposition commence à huer la deuxième version. D’ailleurs, le collectif « Manich Msameh » se mobilisera , vendredi, 28 juillet, devant l’ARP.