Elles sont députées, représentantes de la société civile, militantes et elles ont donné le meilleur d’elles-mêmes durant cette période transitoire démocratique. Elles se sont battues pour préserver leurs droits, mais plus que jamais mettre fin à la violence faite aux femmes.
Et c’est dans l’hémicycle de l’ARP, que la loi sur les violences faites aux femmes vient d’être adoptée à l’unanimité avec 146 voix pour, et zéro abstention.
Naziha Laabidi, ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfance nous a déclaré: « Il n’y a pas mieux que se sentir affranchi, libre dans un pays libre où les droits humains sont respectés. C’est tout de même quelque chose d’extraordinaire. A l’époque du leader Bourguiba, en 1956, les droits de la femme primaient sur ceux de l’homme. Aujourd’hui, enfin, nous avons atteint la parité homme – femme pour la pérennité de la Tunisie et le bien-être des générations futures ».
Mme Laabidi ajoute: « Je suis très fière en tant que Tunisienne et en tant que femme d’abord que cette loi ait été adoptée. Aujourd’hui c’est l’apothéose pour le Code du statut personnel initié en 1959 par Bourguiba et achevé en beauté par Béji Caïd Essebsi en 2017.
Sabrine Goubantini, députée du bloc national indépendant, déclare: » Le combat doit continuer pour instaurer la République dont nous rêvons toutes et tous ».
Mettre fin à la violence contre les femmes, c’est devenu enfin une réalité. L’adage se confirme : « Seules nous sommes invisibles. Ensemble, nous sommes invincibles ».
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