La question des élections municipales coince toujours dans le paysage politique. A quelques mois du 17 décembre 2017, la tenue des municipales, les discussions entre la famille des centristes progressistes .
Les discussions sur la création d’un front commun pour se préparer aux municipales se font jour entre les partis Machrou3 Tounes, Afek Tounes, Al Badil Ettounsi. Iront-ils jusqu’à constituer des listes communes ?
« A l’heure actuelle, rien n’est encore structuré » affirme Yassine Brahim, président du parti Afek Tounes. Il ajoute : « La création d’un front de la famille progressiste n’est pas encore à l’ordre du jour, même si nous sommes en train de l’aborder au sein de nos conseils régionaux, puis au conseil national prévu le mois d’août. Quant à la question quels sont les partis, les discussions sont ouvertes, mais rien n’est encore confirmé. Il serait mieux d’attendre le feed-back du terrain ».
Il ajoute: » Mais ce qui est certain, nous sommes ouverts à des candidatures d’indépendants qui souhaitent nous rejoindre. Ce sont des personnalités indépendantes qui souhaitent se joindre à nous. Mais le plus important c’est la mobilisation des citoyens et c’est au rôle des partis de leur faire prendre conscience de l’importance de s’impliquer dans leur commune », conclut M. Brahim.
Rappelons que le taux de participation prévu aux Municipales, d’après Sigma Conseil, serait en deçà des attentes : 68% des Tunisiens n’y participeront pas. Même si le jour « J » est encore loin, il semble que l’ISIE aura fort à faire pour motiver les récalcitrants.
Toujours est-il que le paysage politique est destiné à changer avec les prochaines municipales puisqu’on parle de démocratie participative, de gouvernance locale et surtout de décentralisation. L’enjeu de la décentralisation cela suppose que les collectivités aient leur propre fiscalité. Nous ne pouvons rien affirmer pour le moment sauf que les enjeux du proche avenir sont de taille.