Après la visite d’une délégation parlementaire en Syrie, en voici une autre. Il s’agit d’une délégation d’une vingtaine de dirigeants de la Centrale syndicale (UGTT).
L’ancien secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abassi ainsi que les deux secrétaires généraux adjoints de l’UGTT, Ali Mbarki et Sami Tahri figurent parmi cette délégation. Cette visite a pour mission de renforcer la coopération entre les deux pays. Tout comme il y aura une rencontre avec le Président syrien, Bachar el Assad, souligne Ali Mbarki.
Par ailleurs, dans une interview accordée au journal La Presse, Khemais Jehinaoui, ministre des Affaires étrangères, a souligné que les relations diplomatiques avec la Syrie n’ont jamais été rompues. Il déclare: “La preuve : nous avons une mission diplomatique qui opère aujourd’hui à Damas et qui est en contact quotidien avec l’administration syrienne”.
Et d’ajouter: “Mais nous n’avons pas de relations diplomatiques au niveau des ambassadeurs. Nous avons un consulat ouvert à Damas qui s’occupe de notre communauté tunisienne en Syrie et qui joue le rôle de “chargé d’affaires”, comme on dit en jargon diplomatique, et qui assure le lien avec les autorités syriennes.”
Rappelons qu’il y a plus d’une semaine, en l’absence du quorum requis, l’ARP a suspendu les débats sur la reprise des relations diplomatiques avec la Syrie.
Renouer avec la Syrie, c’est devenu d’une importance capitale pour connaître les dessous de l’envoi des jeunes Tunisiens en Syrie durant la période 2012-2014, soit la période de la Troïka. Beaucoup s’interrogent sur les commanditaires des réseaux qui ont envoyé les jeunes Tunisiens dans les zones de combat ( la Syrie, l’Irak, et la Libye). A en croire le rapport de la commission d’enquête parlementaire les preuves existent bel et bien. Plus de 3000 Tunisiens (60% en Syrie et 40% en Libye) sont empêtrés dans les zones de tension. Le rapport indique également que plus de 30 mille Tunisiens ont été empêchés de partir.
[raside number= »3″ tag= »Syrie « ]