Les Tunisiens sont derrière leur équipe nationale pour arracher une victoire à Kinshasa. Une victoire synonyme d’une belle avancée pour une qualification à l’édition 2018 de la Coupe du monde de football.
Les Tunisiens auront, à n’en point douter, en ce mardi 5 septembre 2017, les yeux rivés sur Kinshasa (République Démocratique du Congo) et notamment sur le stade des Martyrs où se tient une rencontre cruciale pour l’équipe de Tunisie de football.
Intervenant seulement cinq jours après le succès remporté par la Tunisie, le 1 er septembre 2017, au stade de Radès (2-1), sur la RDC, la rencontre permettra à l’équipe de Tunisie d’asseoir sa suprématie dans un groupe somme toute coriace avec la présence, outre le RCD, de la Guinée et de la Libye voisine (Groupe A).
Une équipe certes difficile à prendre
Les Tunisiens, menés par leur sélectionneur, Nabil Maâloul, réussiront-ils leur challenge ? Une victoire sera évidemment la bienvenue pour une équipe qui promet : elle a jusqu’ici gagné tous ses matchs et se place en tête de son groupe avec 9 points.
Une victoire face à la RDC donnera évidemment une bonne longueur d’avance au club Tunisie et favorisera une bonne négociation de la rencontre contre la Guinée, le 5 octobre 2017, à Conakry. La Tunisie a pris le dessus sur cette dernière, au cours du match aller, le 9 octobre 2016, au stade Mustapha Ben Janet, à Monastir.
Inutile de préciser que la sélection congolaise n’est pas facile à prendre. Elle l’a montré, le 1 er septembre 2017, en réussissant à marquer un but. Elle a réussi à battre et la Libye (4-0) et la Guinée (2-1).
Maâloul a son plan
Encouragée par un public bien nombreux qui investira les quelque 80 000 places que compte le stade des Martyrs, anciennement appelé le stade Kamanyola (un stade construit par la Chine et inauguré en 1994), l’équipe congolaise nourrit également l’ambition de se placer en tête de son groupe.
Un public qui, comme c’est souvent le cas en Afrique subsaharienne, rivalisera de chants tonitruants, pendant toute la durée de la rencontre et marquera sa présence par des danses folkloriques locales à n’en plus finir.
Le sélectionneur Nabil Maâloul a son plan pour sortir indemne de cette confrontation. Du moins tout le monde l’espère en Tunisie. Afin notamment de favoriser une qualification à l’édition 2018 de la Coupe du monde qui se tient en Russie.
D’autant plus que la Tunisie n’est pas allée en Coupe du monde de football depuis 2006. Elle s’est qualifiée quatre fois à une phase finale de cette prestigieuse compétition : 1978, 1998, 2002 et 2006.
Et les Tunisiens ont vécu très amèrement l’élimination de leur équipe nationale à la phase finale de 2014 et notamment sa défaite, le 17 novembre 2013, face à un Cameroun sûr de lui et dominateur (4-1). Dans un match de barrage !