Le remaniement ministériel ne nécessite pas le vote de confiance par l’Assemblée des représentants du peuple, affirme le constitutionnaliste Amine Mahfoudh, en réponse aux questions de leconomistemaghrebin.com.
Ainsi pour le constitutionnaliste, le remaniement ministériel ne nécessite pas l’obtention de la confiance de l’Assemblée des représentants du peuple. En effet, la Constitution ne prévoit pas de vote de confiance pour l’équipe ministérielle du gouvernement mais uniquement pour le programme du Chef du gouvernement.
Récemment, Youssef Chahed, suite à des concertations au Palais de Carthage avec les partis politiques et les organisations nationales signataires de l’Accord de Carthage, avait annoncé un remaniement ministériel partiel. Notons aussi qu’il ne s’agit pas du premier remaniement ministériel depuis le gouvernement de Hamadi Jebali.