L’Organisation de défense du consommateur (ODC) a dévoilé, aujourd’hui, 14 septembre lors d’une conférence de presse tenue à son siège les résultats d’une enquête quantitative sur le coût de la rentrée scolaire 2017/2018 pour les ménages tunisiens.
Il s’agit d’une étude quantitative dont l’objectif est de cerner les coûts moyens de la rentrée scolaire qui a ciblé 210 personnes (chef de ménage). Les données ont été collectées sur le Grand Tunis, Nabeul et Bizerte, à travers des questionnaires.
Pour les élèves à l’enseignement primaire, il ressort des résultats que le coût moyen est de l’ordre de 132 dinars (articles de sport et vêtements), 126 dinars (fourniture non papetières cartables et trousse) fourniture papetière, à savoir livres et cahiers 92 dinars soit 350 dinars, au total. Notons à cet égard que plus de 41% des interrogés ont indiqué qu’ils dépensent plus de 200 dinars, contre 25% qui dépensent de 150 à 200 dinars pour un élève au primaire.
Pour le collège, le coût de la rentrée pour un seul élève est estimé à 317 dinars, qui se répartissent comme suit : 131 dinars articles de sport, 101 dinars fournitures non papetières, 85 dinars fournitures papetières (cahiers et livres).
En ce qui concerne le coût de la rentrée scolaire pour un élève de lycée (secondaire), l’Organisation de défense du consommateur estime qu’il est aux alentours de 389 dinars qui se répartissent comme suit : 161 dinars articles de sport, 113 dinars fournitures non papetières et 115 dinars fournitures papetières. 33% des sondés indiquent qu’ils dépensent de 300 à 350 dinars et 18% indiquent qu’ils dépensent plus de 350 dinars.
La même enquête considère que le coût de la rentrée universitaire est de l’ordre de 1002 dinars qui se répartissent comme suit : 185 dinars hébergement, 96 dinars inscription, 312 dinars en fournitures et 410 dinars de transport et autres besoins.
L’ODC indique que le coût de la rentrée scolaire (primaire, collège et lycée) demeure stable par rapport au SMIG et augmente avec la rentrée universitaire.
Sur les 210 personnes interrogées : 42% considèrent que la rentrée est coûteuse, 20% pointent du doigt l’absence d’aides sociales, 8% ont eu recours au marché parallèle pour acheter les fournitures, 7% ont eu recours à l’endettement pour faire face à la rentrée.