Les établissements éducatifs tunisiens nécessitent 13.800 instituteurs et 1780 enseignants du secondaire supplémentaires, informe le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail, Noureddine Taboubi.
À cet instar, il a indiqué que les chiffres communiqués par le ministère de l’Education sont loin de la réalité et qu’il s’en tient aux chiffres avancés par les sources syndicales. De même, le secrétaire général de l’UGTT a fait savoir qu’il est « inconcevable de renoncer aux recrutements dans le secteur de l’enseignement et de la santé si l’on veut garantir un service public de qualité. L’austérité ne peut s’appliquer à des secteurs vitaux ».
Toujours est-il que le dialogue ne s’est pas encore arrêté entre le ministère de l’Education et la centrale syndicale afin d’aboutir au consensus sur le nombre d’instituteurs et d’enseignants à recruter.
De son coté Hatem Ben Salem, le ministre de ‘Education a indiqué récemment lors d’une conférence de presse que des recrutements d’enseignants et instituteurs auront lieu d’ici trois ans et ce à partir de la rentrée scolaire actuelle.
Il a regretté qu’un certain nombre d’école à Kairouan et à Jendouba n’ont pas encore ouvert leurs portes car elles comptent totalement sur les instituteurs suppléants. Et d’indiquer que son ministère mettra fin au recours des suppléants pour recourir à d’autres alternatives pour recruter des enseignants plus qualifiés.