Le report des élections municipales n’engendrera pas des répercussions négatives sur le processus démocratique déclare Rafik Halouani, le président du réseau Mourakiboun à leconomistemaghrebin.com. Avec cette prise de position, Mourakiboun va à l’encontre de la majorité des partis politiques et des organisations de la société civile qui sont contraires au report des élections municipales.
Il a considéré que les conditions n’étaient pas favorables pour que les élections se tiennent au mois de décembre 2017 au niveau de l’ISIE et des préparatifs techniques et logistiques. « D’ailleurs, au mois de mars dernier, nous avons estimé qu’il n’est pas possible de tenir les élections au mois de décembre et nous avons proposé le mois de mars 2018 pour donner un intervalle d’une année pour une meilleure organisation des élections », fait-il savoir.
« Tout ceux qui ont proposé la date de décembre 2017 savent très bien que ce n’est pas réalisable. Cela est devenu plus clair suite à la démission de Chafik Sarsar et de deux membres de l’ISIE et c’est à ce moment-là que l’ISIE aurait dû proposer le report. Cela révèle un manque de sérieux dans la gestion des affaires publiques », indique-t-il.
Par ailleurs, il a indiqué que les autorités compétentes devraient respecter la nouvelle date proposée pour les élections municipales, à savoir le 25 mars, et ne pas se lancer dans un nouveau report.
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