Lors d’une séance de travail tenue hier à l’Utica, Hatem Ferjani, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé de la Diplomatie économique, a souligné qu’un comité mixte comprenant tous les ministères et les institutions nationales impliqués dans les affaires économiques se réunira périodiquement pour identifier, mettre en place et coordonner une stratégie nationale de diplomatie économique, afin d’améliorer l’image de la Tunisie.
Hatem Ferjani a déclaré que le ministère cherche à faire réussir cette expérience nouvelle de la diplomatie économique en accompagnant les opérateurs économiques et les chefs d’entreprises dans les missions économiques qu’ils entreprennent et en assurant le suivi de ces actions pour en évaluer les résultats.
Il a souligné que dans le cadre du développement des activités du ministère des Affaires étrangères dans le domaine de la diplomatie économique, des accords ont été signés avec des institutions et organismes nationaux tels que le CEPEX, la FIPA; et que dans le même contexte, un accord sera signé avec l’UTICA dans les prochains jours.
Hatem Ferjani a également présenté les programmes futurs des ambassades tunisiennes dans le domaine de la diplomatie économique, tels que l’organisation de missions économiques et l’élaboration de rapports sur les économies des pays auprès desquels ces ambassades sont accréditées.
La présidente de l’UTICA a souligné lors de cette réunion que la création d’un Secrétariat d’Etat chargé de la diplomatie économique reflète la volonté de la Tunisie de créer une synergie entre sa diplomatie politique et sa diplomatie économique, afin d’accroître la présence internationale des entreprises tunisiennes. Elle a souligné à ce propos que la présence de chargés d’affaires économiques auprès des ambassades et représentations renforcera les relations entre investisseurs tunisiens et étrangers, ainsi qu’avec les investisseurs tunisiens résidant à l’étranger, au bénéfice de l’économie nationale.
Au cours de la discussion, plusieurs problèmes auxquels sont confrontés les opérateurs économiques et les investisseurs tunisiens et étrangers ont aussi été soulevés, notamment l’obtention de visas et l’ouverture de lignes directes aériennes et maritimes avec les pays africains.
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