Les attitudes des élus laissent parfois perplexes, à travers leur coup de gueule un peu démesuré, laissant ainsi un climat de tension au sein de l’hémicycle de l’ARP. Avoir un code déontologique des élus ne serait donc pas un luxe. Comment peut-on s’y prendre pour maximiser les chances que ce projet de loi soit adopté.
« Une mise au point est nécessaire », affirme Riadh Jaidane, député à l’ARP et président de l’Appel des Tunisiens à l’étranger (ATE), qui vient de lancer l’idée. Il déclare: « Le changement à faire est très important. Cela fait six mois que j’ai présenté ce projet de loi relatif au code parlementaire des élus, adopté ensuite au sein de la commission du règlement intérieur, en attendant son adoption lors d’une plénière dont la date n’a pas encore été fixée. »
Pourquoi avoir choisi cette idée? A cette question, il a répondu qu’il ne se passe pas un jour sans qu’on assiste à des différends qui s’accumulent entre députés, créant ainsi un sentiment de frustration ou encore de conflits d’intérêts. Tout comme ce qui s’est passé récemment lors de l’adoption de la loi sur la réconciliation administrative. De ce fait, nous avons donné l’impression à l’opinion publique d’un Parlement constamment en querelle. »
Riadh Jaidane précise que cela permet d’avoir plus de crédibilité, de créer plus de transparence vis-à-vis des élus, tenus à se soumettre au code déontologique.
« D’où l’intérêt d’un code de déontologie parlementaire qui organisera les rapports entre les députés, les membres du gouvernement, la société civile et surtout rétablira la confiance entre l’Etat et les citoyens », a-t-il conclu.
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