Le PLF 2018 ne fait qu’alimenter les débats et les discussions dans la sphère politique. Invité sur les ondes radiophoniques, Mondher Bel Haj Ali, député indépendant à l’ARP, a mis l’accent sur l’importance de la relance économique.
Il précise dans ce contexte: “ Sans relance économique, il n’y aura pas de forte croissance. A ce jour, nous n’avons même pas fait 1% de croissance ».
Et de poursuivre: » Où sont les réformes dont on parle depuis 2012 ? Augmenter les impôts n’est guère la bonne solution pour sortir du marasme dans lequel se débat l’économie. D’une année à l’autre, on ne fait que reporter les problèmes aux calendes grecques. L’année 2018 sera une année aussi difficile sinon plus que les années passées. »
Evoquant les 820.000 jeunes travaillant dans le marché parallèle, ce qui représente 54% du PIB, dont 150.000 jeunes sont situés dans les zones frontalières. Il a déclaré: « C’est à l’Etat de les encadrer et leur trouver des solutions pour les intégrer dans le marché formel ».
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