Les Tunisiens savent qu’ils n’auront ce soir que 90 minutes pour convaincre. Et pour sans doute aussi entamer assez sereinement leur 6 ème et dernière rencontre, le 6 novembre 2017, avec le voisin libyen.
Tunis et toutes les contrées du pays auront, ce samedi 7 octobre 2017, à la tombée de la nuit, un air de dimanche après- midi. Avec des rues désertes et une circulation on ne peut plus fluide. Et pour cause : l’Equipe nationale de football aura à passer un cap important pour aller représenter le pays à la phase finale de la Coupe du monde de football, Russie 2018.
A 18 heures (heure de Tunis) et à Conakry, le team national aura à croiser le fer avec une équipe guinéenne qui n’a certes rien à gagner (seulement 3 points au classement de la poule A), mais qui veut surprendre. Et prouver qu’elle ne mérite pas son classement.
Les Aigles de Carthage ont rattrapé leur retard
Une équipe guinéenne qui reste malgré tout une grande nation du football continental, forte d’un grand réservoir de joueurs professionnels. Près d’une quarantaine. Dont une bonne partie évoluent dans des championnats européens qui comptent : en France, en Grande-Bretagne, en Espagne, au Portugal…
Au Stade du 28 septembre de la capitale guinéenne, la Tunisie devra prouver également qu’elle mérite un parcours capable de l’amener bien loin. Surtout un 2-2 face à une République Démocratique du Congo (RDC), un certain 5 septembre 2017.
Après avoir encaissé deux buts, les Aigles de Carthage ont réussi très vite à rattraper leur retard et à prendre la tête du classement de leur poule (10 points) laissant leur concurrent direct, la RDC, bien derrière eux (7 points).
La Libye veut effacer le 4-0 de Kinshasa
Cette dernière sera opposée aujourd’hui à Monastir face à une équipe libyenne, mal classée (3 points), mais bien vigoureuse et qui aura derrière elle tous les Tunisiens. Une équipe libyenne qui voudra sans doute effacer ce 4-0 infligé le 8 octobre 2016 au Stade des Martyrs de Kinshasa par une RDC sûre d’elle et dominatrice.
Quoi qu’il en soit, les Tunisiens savent qu’ils n’auront ce soir que 90 minutes pour convaincre. Et pour sans doute aussi entamer assez sereinement leur 6 ème et dernière rencontre, le 6 novembre 2017, avec le voisin libyen.
Ils savent qu’ils ont leur destin entre leurs mains. Et que les Balbouli, Maâloul, Ben Amor, Khénissi, et tous les autres Aigles de Carthage peuvent devenir des héros. Comme les Dhiab, Agrebi, Kaâbi et bien d’autres artisans de la participation légendaire de la Tunisie à la phase finale de la Coupe du monde de football au Mexique en 1978.