Quel bilan peut-on dresser du processus électoral? Anouar Ben Hassen, vice-président de l’ISIE a mis l’accent sur le cheminement de ce processus, dans une déclaration radiophonique. Il a déclaré qu’une réunion de concertation se tiendra en ce jeudi 12 octobre, avec pour objet le nombre des candidats à la présidence de l’instance.
Il affirme: « Nous aurions pu avoir un nombre réduit de candidats, se limiter à trois candidatures pour le poste de président de l’ISIE, au lieu des neuf avec lesquelles nous nous retrouvons actuellement. Or, le constat d’aujourd’hui est qu’il existe des failles dans les textes de lois, ce qui a bloqué les élections des membres. A mon avis, pour mettre un terme à ce blocage, nous aurions pu élire en interne les membres de l’ISIE, sans passer par l’ARP. De ce fait, nous aurions ainsi évité les calculs partisans et les règlements de compte. »
Concernant les démissions de Chafik Sarsar, Lamia Zarghouni et Mourad Ben Mouelhi, M. Ben Hassan, a estimé: « Il est vrai que la démission des trois membres de l’ISIE a créé une polémique, mais ce n’est pas la fin du monde. Cela peut arriver à d’autres instances. Les problèmes ne sont pas liés à des démissions, mais plutôt aux lacunes juridiques des textes inhérents qui doivent être revus. »
Il conclut: « Cela dit, si nous échouons, ce sera l’échec du processus électoral. Les démissions ne doivent pas empêcher la continuité de l’instance. En conséquence, il faut laisser nos egos de côté et penser en priorité et ensemble à l’intérêt supérieur de la Nation. »
Rappelons que la date de la tenue des élections municipales est maintenue au 25 mars 2018, le vote des militaires et des sécuritaires étant fixé au 18 mars 2018.
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