L’ancien syndicaliste et ancien ministre la Fonction publique, Abid Briki, vient d’annoncer l’appel à l’union de la gauche, et ce, en marge d’une conférence de presse tenue aujourd’hui.
Il déclare: “Notre intention n’est pas de concurrencer d’autres partis politiques. Nous voulons serrer les rangs et créer un pôle de gauche en regroupant des personnalités indépendantes”. Et de poursuivre: “Notre vision a pour but d’ouvrir le dialogue, mais aussi de poser les vraies questions sur les enjeux et les défis. Il est de notre droit de rêver d’unir cette gauche et de la positionner dans la paysage politique ».
De son côté, Mohamed Kilani, secrétaire général du Parti socialiste, a fait savoir que cette initiative a pour objectif d’unir la gauche, et être une force politique et d’opposition. Il précise dans ce contexte: « Nous soutenons cette initiative qui ne date pas d’hier, mais qui remonte à 1999. Notre présence aujourd’hui a pour but de trouver une solution à la crise. La gauche est éparpillée, il est temps qu’elle soit plus renforcée pour être un acteur éminent dans le processus de transition démocratique, et surtout pour faire face au libéralisme et au capitalisme ».
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Les fondateurs de ce parti ont tous, à un moment ou un autre, servi de faire valoir aux composantes de la mouvance destourienne qui a conduit le pays à sa perte. A l’instar des satellites du Nida du temps de l’ « Union pour la Tunisie », elle finira dans la poubelle de l’Histoire.
Avant de s’enliser, ses artisans devraient tirer les leçons de l’échec cuisant du Forum et du Congrès qui ont accepter le diktat des Islamistes. Un rassemblement des courants de gauche ne pourra jamais se faire sans l’adhésion du PT, du PPDU et des Trotskistes.