La société civile de l’île de Djerba est aujourd’hui mobilisée pour soutenir la candidature de l’île pour figurer sur la liste du patrimoine mondial.
Le chef de file de cette mobilisation est l’Association de sauvegarde de l’île de Djerba que préside Ali Rais et qui ne cesse de multiplier les contacts aussi bien sur le plan national qu’international.
Il est vrai que l’UNESCO ne reçoit que le dossier d’inscription instruit par l’Etat Tunisien mais l’association, appuyée par plusieurs autres composantes de la société civile, a tenu à apporter sa contribution au niveau de la sensibilisation, de l’information et du lobbying.
Et c’est précisément dans ce sens, nous indique Naceur Bouabid, coordinateur général de l’association,que se situe la signature d’une convention de partenariat entre l’association et l’Institut national du patrimoine, la première du genre et qui incarne une véritable coopération entre l’autorité publique et la société civile.
Laquelle convention a été suivie de la désignation d’un coordinateur scientifique pour le dossier d’inscription. Les membres de l’association ont été reçus par Salma Elloumi-Rekik, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, pour solliciter l’appui et le soutien du ministère dans leur démarche de sensibilisation aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger.
Laquelle démarche, qui s’étalera sur les deux prochaines années,comportera plusieurs colloques et autres événements de nature à mettre en relief les richesses de l’île et son patrimoine millénaire.
La ministre, qui a réaffirmé le soutien du ministère, en collaboration avec le ministère des Affaires culturelles, a insisté sur la nécessité d’élaborer efficacement le dossier d’inscription avec toutes les parties concernées ajoutant qu’une telle distinction ne manquera pas de consolider l’attractivité de l’île sur la scène internationale.
D’une superficie de 514 km2, occupant l’une des positions les plus stratégiques au cœur de la mer Méditerranée et peu dotée par la nature, l’île de Djerba a connu une longue et riche histoire.
Par sa situation géographique et par la place qu’elle a occupée dans l’histoire tant régionale que méditerranéenne, l’île de Djerba peut être considérée comme le carrefour de la Méditerranée antique et médiévale.
Notons que la Délégation permanente de Tunisie auprès de l’UNESCO a soumis, en date du 17 février 2012, un dossier pour inscrire l’île de Djerba sur la liste indicative de l’UNESCO.
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