La création d’un front parlementaire centriste est à la fois portée par une forte dynamique politique de la part de certains partis comme Machrou3 Tounes, Afek tounes, et certains députés indépendants et quelques uns du parti Nidaa Tounes. Qu’en est-il au juste ?
L’idée de constituer un front parlementaire semble de plus en plus émergente. Or se retrouver au sein d’un unique front ne posera-t-il pas problème ? Toute la question serait de réussir cette cohabitation, mais plus encore sera-t-elle une force décisionnelle ? Le temps nous le dira.
En somme, la création d’un front parlementaire progressiste a pour objectif de regrouper tous les partis ayant une vision commune, partageant ainsi la même idée commune, à savoir remettre l’équilibre politique, et surtout recréer une bipolarité dans un régime démocratique au sein de l’ARP.
Sahbi Ben Fredj, député du bloc Machrou3 Tounes, a souligné dans un post: « Les députés d’Afek tounes et quelques députés de Nidaa Tounes appuient cette démarche, qui pourrait être une force de rééquilibre parlementaire. Tout comme nous continuons à poursuivre les consultations ».
Même si la nouvelle réjouit certains, elle déplaît d’autres comme le parti Nidaa Tounes, qui a publié dans un communiqué dans la soirée du mercredi 25 octobre 2017, dans lequel il désapprouve fermement cette initiative. Et d’après le directeur exécutif du parti, Hafedh Caïed Essebsi, le parti « n’est ni de près ni de loin concerné par la création d’un Front parlementaire à l’ARP ».
Il a également ajouté que cette démarche ne reflète pas la position officielle du parti encore moins du bureau exécutif et qu’une telle démarche des Nidéistes impliquerait la rupture définitive avec le parti et son bloc parlementaire.
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