La Tunisie devra se qualifier à une 5 ème édition de la Coupe du Monde de football. Les joueurs et les supporters y croient fermement.
En posant le pied sur la pelouse du stade de Radès, le onze tunisien ne manquera pas de penser à la chance qui s’offre à lui. Celle de redorer, d’abord, l’image d’un football tunisien considéré somme toute comme un des meilleurs d’Afrique.
Mais, ensuite, à la chance qui s’offre à la génération de joueurs à laquelle il appartient d’améliorer la carrière de tout un chacun. Une participation à une Coupe du monde offre la plus grande visibilité sportive au monde.
Des millions de téléspectateurs suivront effectivement la 21 ème édition du Mondial en Russie qui doit se tenir du 14 juin au 15 juillet 2018 (la dernière édition de 2014 a attiré 3,2 milliards de téléspectateurs) avec des centaines de chaînes de télévision qui relayeront l’événement.
Une équipe de Tunisie super motivée
On se souvient que la première participation tunisienne à une Coupe du monde de football, restée du reste légendaire, en 1978, avait permis à de nombreux joueurs de vivre une expérience professionnelle notamment au Royaume d’Arabie Saoudite.
D’autant que la rencontre qui devra décider de la qualification, organisée ce 11 novembre 2017, est normalement…à la portée. On voit mal comment une équipe, qui a réussi le plus difficile en se classant première de son groupe (le Groupe A) avec 13 points, jouant de surcroît à domicile face à un public venu pour faire la fête, pourrait rater la chance historique qui s’offre à elle.
Le voisin libyen, auquel comme tout adversaire le respect le plus total est dû, ne peut toujours logiquement prendre le dessus sur une équipe tunisienne super motivée. Il ne possède du reste jusqu’ici que 4 points, n’ayant du reste gagné aucune rencontre.
Une 5 e participation à l’horizon
En toute logique, il devra donc s’effacer face à une équipe de Tunisie qui a battu tous ses adversaires. A commencer par la tonitruante équipe de la République Démocratique du Congo. Avec laquelle, elle a également fait un nul crucial à Kinshasa même en remontant le score de 2 à 0.
Le hasard du calendrier veut que le poursuivant de la Tunisie (la RCD), qui a 10 points, s’affronte à une Guinée Conakry qui a, jusqu’ici, à l’instar de la Libye perdu tous ses matches.
Et qui sort d’une défaite humiliante face à une Tunisie à Conakry même (1-4). Voudra-t-il jouer le trouble-fête et montrer de quel bois il se chauffe vraiment ?
Rien n’est moins sûr lorsqu’on observe les critiques acerbes d’une presse et d’une opinion publique guinéenne qui n’a pas accepté que le Syli national qui, même s’il n’a participé à aucune phase finale de la Coupe du mode de football, a pris part à 11 phases de Coupe d’Afrique dont une (en 1976) en tant que finaliste.
Le match du 11 novembre 2017 ouvrira-t-il pour les Aigles de Carthage la porte de la participation à une cinquième édition de la Coupe du monde (la Tunisie a déjà participé aux éditions de 1978, 1998, de 2002 et de 2006) ?
Les joueurs et les supporters y croient fermement.