Les candidats admis au « CAPES » ont revendiqué leur recrutement immédiat à maintes reprises. Mais en vain! Plusieurs manifestations ont eu lieu, allant même jusqu’à un accrochage avec les forces de l’ordre, devant le ministère de l’Éducation nationale.
Hatem Ben Salem, ministre de l’Éducation s’est expliqué vendredi, lors d’une séance d’audition à l’Assemblée des représentants du peuple, à ce propos.
Première précision: le ministre a indiqué qu’il n’est pas possible de parler de CAPES, étant donné qu’en 2010, alors qu’il était ministre de l’Éducation, il a mis fin à ce concours gangréné par la corruption, au détriment du principe de l’égalité des chances. « Ainsi le CAPES n’existe plus depuis 2010 », affirme-t-il avec détermination.
Après 2011, l’affectation d’enseignants a été faite en dehors du cadre scientifique et pédagogique rappelle le ministre. A cet égard, il a fait savoir que plusieurs enseignants et instituteurs ont été recrutés dans le cadre de l’amnistie générale. D’autres diplômés ont été recrutés après une longue période de chômage et d’autres à la suite de revendications sociales, ce qui a causé la dégradation de la qualité de la formation.
Le recrutement immédiat aux oubliettes
Dès sa nomination à la tête du ministère, Hatem Ben Salem a décidé de mettre fin à ces méthodes de recrutement, « parce qu’ils posent problème et contribuent à la baisse du niveau pédagogique des recrutés ».
C’est pour cette raison que le ministère a lancé un concours intitulé « Concours d’accès au cycle de formation pour un master professionnel en sciences de l’éducation« . Et de préciser : « Nous n’avons jamais parlé de recrutement immédiat après l’admission à ce concours… Le recrutement immédiat est le propre du CAPES ».
Et de continuer: « Le ministère a choisi de lancer ce concours pour assurer le prérequis minimum pour pouvoir enseigner. »
Cependant, les candidats retenus ne voient pas la chose de la même manière. Ils ont protesté et ont revendiqué le recrutement immédiat refusant de se soumettre à un master de deux ans.
Pour rappel, 2356 sur 114.000 candidats ont réussi au concours en question et dont les résultats ont été annoncés le 15 septembre 2017.
Je dirai simplement pour information que deux concours de recrutement d’enseignants ont eu lieu respectivement en 2014 et en 2015 . Et ils ont été menés par Le ministre déchu Neji Jalloul .Pour ce qui est de ce concours , le nombre de candidats a touché environ 115 mile . Le taux de réussite a donc été de 2% , il fallait préciser !
Ce que le ministre a dit est un mensonge. parce qu’en 2014 et 2015, il y a eu les examens CAPES avec les mêmes étapes de cette année mais à des noms différents, le ministre veut renverser notre droit financier, moral et dénigrer l’élite tunisienne qui ont réussis dans un concours nationale de recrutement , je vous informe que nous ne rejetons pas la formation, mais dans son cadre légal.
un ministre qui ne fait pas la différence entre examen et concours.. Figurez-vous que ce dernier classe les candidats selon un ordre de mérite selon le nombre de place demandé et non pas selon leurs moyennes ..
Ces concours à numerus clausus existent dans beaucoup de pays et depuis fort longtemps, pour effectuer une sélection et répondre précisément aux besoins du secteur. Le classement se fait au mérite, de la meilleure note jusqu’au nombre voulu (peu importe la note). La question qui se pose alors n’est pas du procédé utilisé, mais plutôt du niveau des candidats. Car si le premier « ajourné » avait eu 15 de moyenne, personne n’aurait rien trouvé à redire…
Juste je veux une réponse claire et saine: pourquoi le ministère de l’éducation est entrain de recruter des suppléants sous forme de REGLAGE DE STATUT? Une convention qui a été signée entre UGTT et le ministère de l’éducation de recruter 400 suppléants pour l’année scolaire 2017/2018 et 1200 suppléants pour l’année scolaire 2018/2019.
Cette convention contredit tout ce que Monsieur le ministre est entrain de raconter.
Une convention signée avant que le nouveau ministre ne prenne ses fonctions? Vous avez sans doute un début de réponse.